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A propos de nous

Construire l’Excellence depuis 1989

Découvrez VPA : Notre Histoire et Notre Vision

L’entreprise VPA a été fondée en 1989 par M. Serge BENHAMOU chargé d’affaire de formation, elle est née d’une véritable passion pour la réalisation des chantiers en tout-corps-d’ états.

Notre savoir-faire et nos compétences reposent sur un bureau d’études composé de 3 personnes.
Nous vous accompagnons dans votre projet et identifions ensemble vos besoins, notre personnel expérimenté et motivé saura répondre à vos attentes.

GROUPEMENT D’INTÉRÊT ECONOMIQUE

ORGANIGRAMME VPA

ECONOMIE CIRCULAIRE ET REEMPLOI

Chez VPA, nous croyons fermement en l’économie circulaire et nous nous engageons à réduire notre empreinte écologique à travers des pratiques de réemploi innovantes. En réutilisant et en recyclant les matériaux sur nos chantiers, nous contribuons activement à la préservation des ressources naturelles tout en offrant des solutions durables à nos clients. Notre approche responsable s’inscrit dans notre engagement envers un avenir durable et respectueux de l’environnement.

Les limites de l’économie linéaire

L’économie actuelle repose sur un modèle linéaire : extraire des matières premières, produire des biens, consommer, et jeter. Les matières premières extraites se retrouvent rapidement transformées en déchets.
Les matières premières ne sont pas inépuisables, les matériaux ne se recyclent pas à l’infiniet le seul recyclage de l’intégralité de nos déchets ne couvrirait qu’une infime partie de nos besoins en matériaux.
La croissance démographique, l’augmentation de la consommation et l’épuisement des ressources naturelles ont des conséquences économiques, notamment par la volatilité du prix des matières premières. De ce fait le modèle de l’économie linéaire trouve ses limites.
Ce modèle est d’autant plus obsolète du fait de l’opposition mathématique entre croissance économique et démographique infinie et matière première finie. De plus, l’accumulation des déchets et l’extraction toujours plus massive des matières premières génèrent des impacts environnementaux croissants.
L’impact environnemental du BTP est conséquent en France et en Europe. En effet, il produit 70% des déchets en France et consomme 31% des ressources naturelles en Europe. Ces problématiques mettent en lumière l’intérêt de la démarche d’économie circulaire.

Une remise en question globale du modèle

L’économie circulaire concrétise l’objectif de passer d’un modèle de réduction d’impacts environnementaux à un modèle de création de valeur, positive sur un plan social, économique et environnemental.
Son objectif ultime est de parvenir à découpler la croissance économique de l’épuisement des ressources naturelles par la création de produits, services, modèles d’affaire et politiques publiques innovants.
L’économie circulaire propose de produire autrement, en intégrant une exigence écologique à chaque niveau : de la conception à l’exploitation, en passant par la production et jusqu’au recyclage.
L’économie circulaire nécessite de mieux produire, mieux consommer pour moins jeter et que les déchets soient recyclés pour redevenir de la matière première ou bien ressources d’autres nouveaux produits.
Ce modèle économique est émergent pour les entreprises et le monde industriel. Il amène à une transformation profonde des mentalités.

La démarche d’économie circulaire sur une opération dans le secteur du bâtiment consiste à concevoir et réaliser un bâtiment de façon à optimiser l’utilisation des ressources en minimisant l’extraction des ressources et en valorisant celles disponibles comme les déchets à toutes les étapes de l’opération. Pour cela, il s’agit de faire des choix lors de la conception et de les appliquer en construction selon les 7 piliers de l’économie circulaire comme défini par l’ADEME :

1 – L’approvisionnement durable : utiliser des produits de construction ayant été fabriqué selon une exploitation efficace des ressources en limitant les rebuts d’exploitation et l’impact sur l’environnement ;

2 – L’écoconception : prendre en compte de l’ensemble du cycle de vie du bâtiment dès la conception en minimisant les impacts environnementaux.

3 – L’écologie industrielle et territoriale : mode d’organisation interentreprises par des échanges de flux ou une mutualisation de besoins, dans le but d’optimiser les ressources sur un territoire. Par exemple, mutualisation des achats entre plusieurs chantiers ou des espaces dans un bâtiment.

4 – L’économie de la fonctionnalité : privilégier l’usage à la possession et tend à vendre des services liés aux produits plutôt que les produits eux-mêmes.

5 – La consommation responsable : effectuer en choix notamment sur la conception, l’énergie utilisée ou encore les produits de construction choisi, en prenant en compte les impacts environnementaux à toutes les étapes du cycle de vie du produit.

6 – L’allongement de la durée d’usage : recourir à la réparation, la rénovation, à la vente ou don d’occasion, ou à l’achat d’occasion dans le cadre du réemploi ou de la réutilisation.

7 – Le recyclage : réincorporer les déchets dans un processus de production sous la forme de matières premières.

Dans le cadre de nos réponses aux appels d’offres nous précisons donc les pistes que nous étudions pour le réemploi, la réutilisation ou le recyclage des matériaux. Nous précisons notre organisation dans le mémoire technique notamment sur les items listés ci-dessous.

Sélection des matériaux de réemploi

Nous présentons sous format de note ou bien de tableau Excel les matériaux ciblés pour réemploi sur le projet en respectant les performances techniques et règlementaires attendus.
Nous faisons force de proposition et de créativité, il sera nécessaire de renseigner les fiches de validation de gisements (visa) lorsque les matériaux de réemploi seront en cours d’identification (dès le début de la phase travaux).

Organisation et partenaires envisagés

Nous présentons dans notre mémoire technique comment les matériaux entrants sont gérés. Il s’agit alors de préciser comment les matériaux de réemploi seront achetés et à qui (fournisseurs).

Moyens humains

Dans le cadre de notre mémoire technique nous détaillerons les moyens humains et technique mis en œuvre pour assurer le suivi et la concrétisation du réemploi sur le projet.
Nous avons au sein de notre entreprise un responsable réemploi qui possède les compétences en termes de gestion d’opérations de réemploi. Il sera présent pour toute la durée d’une opération réemploi du chantier.
Le Responsable Réemploi constitue la mémoire vivante de l’application de la démarche de réemploi. Il devra reporter l’avancement de la démarche et toutes les anomalies constatées par lui ou par la MOE de déconstruction, ainsi que l’ensemble des éléments justifiant du respect du présent document.

Traçabilité

Nous mettons à disposition un document de validation de gisement ou tout support équivalent qui vas permettre la traçabilité du matériau.
La liste et le contenu des justificatifs font l’objet d’un échange entre la MOA, la MOE, l’AMO
Réemploi / environnement, les assureurs et le bureau de contrôle de l’opération.
Nous justifions ensuite, sur la globalité de la commande,de la provenance des produits mis en œuvre. Nous fournissons les documents (bordereaux de traçabilité et facture) attestant de l’origine des fournitures, mentionnant notamment :

Les sites de dépose desquels elles sont issues (nom et adresse) ;
La quantité ;
L’entreprise en charge de la dépose ;
Une attestation de transfert de propriété datée ;
Les fiches techniques du produit permettant de justifier de la conformité aux performances visées– notammentles précédents PV d’essais quand un PV est requis
(ERP et tertiaire > 8m) ;
Les attestations d’assurance : responsabilité professionnelle produit du fournisseur.

Les matériaux devront être livrés dans un emballage, non ouvert, portant les informations suivantes :

Nom du fabricant/fournisseur/réparateur ;
Nom du produit.
Photos :
– Avant dépose,
– Colisage,
– Remise en état,
– Photo après repose

En fin de chantier lors de la préparation de notre DOE, nous inclurons :

Le dossier d’exécution mis à jour (pièces relatives à la provenance, aux performances et à la localisation des matériaux de réemploi, y compris plans d’exécution mis à jour, fiche de contrôles/PV d’essais, notes de calcul si nécessaire et plan de montage / démontage …).
Les fiches de contrôles et de la fabrication, du montage et des produitsutilisés.
Les notices d’utilisation, d’entretien et de maintenance de tous les matériaux de réemploi seront également transmises. Ce dossier devra également comporter un volet « Économie Circulaire » pour les matériaux de réemploi détaillant les actions d’entretien, de maintenance et de gestion en fin de vie pour maximiser la durée de vie des revêtements et leur circularité.

Planning

Il sera primordial en phase de préparation de chantier de transmettre la méthodologie de fourniture. Elle identifiera les dates jalons à respecter pour validation et commande.
Nous préciserons dans le cadre de notre mémoire technique quels sont les moyens mis en œuvre pour que l’atteinte des objectifs de réemploi et de recyclage n’impacte pas le planning des travaux.

Moyens logistiques

Nous nous engageons à mettre en œuvre un ensemble de moyens pour permettre la gestion et le stockage des matériaux de réemploi.
Nous assurerons aussi la bonne gestion des déchets avec un tri in situ à minima règlementaire.
Ces moyens comportent notamment :

La mise en place de moyens logistiques pour réceptionner, stockerou évacuer les matériaux de réemploi (palettes, manitou…).
Des poubelles de tri différenciées/ou rack métalliques fermés dans les niveaux des bâtiments pour les déchets (séparation des chutes de sols souples, parquets, plâtres, de verre, d’isolants, équipement DEEE, mobilier).

Moyens logistiques

Réalisation d’une note organisationnelle de réemploi pourrépondre au diagnosticet au annexes réemploi que constitue le DCE.
Transmettre un planning de dépose sélective pourchacun des matériauxidentifiés.
Concevoir et transmettre les consignes à respecterdans le cadre de l’opération de réemploi du chantier à tous les intervenants de l’entreprise de curage.
Proposer d’autres filièresde réemploi permettant de respecter les objectifs définisdans le Diagnostic Ressources

Méthodologie en phase travaux

S’assurer du respect du présent CCTP à tous les stades de l’avancement du chantier.
Vérifier l’application de la note organisationnelle (respect des consignes sur la dépose, le stockage, l’évacuation et la traçabilité des matériaux réemployés). Pour cela nous effectuerons une visite régulièrede la totalité du chantier avec la participation de l’AMO réemploi
Remplir et collecter tous les bordereaux de Suivi de Matériau et archiver l’ensemble de ces bordereaux dans le registre environnemental du chantier.
En transmettre également une copie à la MOE de déconstruction et l’AMO Réemploi.
Être disponible pour des visitesde gisements par des potentiels repreneurs.
Participer au rapport mensuel d’avancement spécifique du réemploi intégrant l’état de la dépose, de stockage et de reprise.

Fin de travaux

Intégrer dans notre SOGED le bilan des matériaux de réemploi. Le bilan sera présenté à l’AMO réemploi en fin de chantier.
Transmettre l’ensemble des justificatifs de reprises de matériaux.

Identification des ressources

Des matériaux et des équipements avec un potentiel de réemploi du site sont intégrés dans un diagnostic ressource de chaque dossier intégrant le réemploi.
Pour chaque matériau et équipement, des fiches récapitulatives précisent leur potentiel de réemploi in-situ /ex-situ, les objectifs de réemploi et les repreneurs possibles.
Pour les éléments identifiés en cours de recherche de repreneur, nous avons la possibilité d’identifier et de proposer nous-même des filières de réemploi.
Ces propositions devront être validé par l’AMO réemploi et la MOA.

Objectif réemploi

Afin de concrétiser la démarche de réemploi d’opérations en général, un objectif d’au moins 20 % des éléments identifiés devront être réemployés (conservation, sur site / hors site).
Une attention particulière devra être portés sur les éléments identifiés comme conservé sur site ou une réutilisation sur site afin d’assurer leur quantité et la qualité.

Mise en œuvre d’une dépose soignée

Nous avons à notre charge la dépose, le nettoyage ainsi que l’emballage et la protection des matériaux et équipements retenus pour le réemploi.
Chaque matériau est nettoyé par un process permettant de conserver son aspect, ses performances résiduelles et ses caractéristiques techniques.
Dans le cadre de nos obligations de moyens et de résultat, nous devrons justifier en cas de perte et/ou casse des matériaux ayant un repreneur identifié.
Afin d’assurer la quantité de reprise, un pourcentage supplémentaire de dépose pourra être déterminé en fonction de la nature des matériaux réemployés.

Stockage dédié

Nous étudions en phase appel d’offre les diverses possibilités de stockage in situ et ex-situ et en ferons état au Maître d’Ouvrage des solutions identifiées lors de notre attribution en phase préparation de chantier.

Dans le cas d’un stockage in situ, nous nous assurerons que les matériaux provenant du réemploi disposent d’un stockage compatible avec leur usage futur et évitant toute dégradation avant la mise en œuvre : stockage à l’abri des intempéries, dans des zones sèches et aérées et sous protection ou bâchage, voir dans
des magasins dédiées…etc
Le ou les zones de stockage sont à identifier sur plan et à intégrer au Plan d’installation du chantier. Le flux des repreneurs devra être également être présentés sur ce plan.

Le conditionnement et le stockage des matériaux de réemploi sera réalisé en concordance avec leur besoin de transport et de protection (palettes filmées / cerclé ou dans des cartons).
Nous prendrons en compte l’avancement des travaux pour définir le temps d’utilisation deces zones de stockage. Les matériaux devront être déplacés si nécessaire et sans frais pour ne pas pénaliser l’avancement des travaux de curage.

Des photos du lieu de stockage devront être soumises à l’AMO remploi pour validation.
En fin d’opération, l’ensemble des éléments n’ayant trouvés aucun repreneur devra être évacué.

Conditionnement

Le conditionnement et le stockage des matériaux de réemploi sera réalisé en concordance avec nos besoins de transport et de protection.
Le conditionnement sera réalisé sur palettes filmées/cerclé ou dans des cartons pour les petits éléments.
Un étiquetage doit être mis en place et visible pour chaque palette ou carton, comprenant les informations suivantes à minima :

Nom de l’élément
Quantitatif associé (nombre d’unités ou surface) par palette ou carton
Dimensions
Localisation (nom du bâtiment et niveau)
Photo
Toute information complémentaire concernant le produit: marque, modèle…

Interface repreneur

Lors de la reprise, nous mettrons à disposition les matériaux et équipements de réemploi. Nous réaliserons le chargement dans les véhicules des repreneurs.
La traçabilité des matériaux de réemploi devra être assurée. A chaque enlèvement, nous devrons faire remplir au repreneur un bordereau de suivi du réemploi.
Chaque action de reprise sera suivie par la signature d’un bon de reprise entre VPA et le repreneur. Ce bon devra être daté et comporté l’Identité du propriétaire matériau et celle du repreneur, ainsi que les matériaux concernés et leur quantité.

Propositions

Afin d’augmenter le réemploi sur chaque projet, nous avons la possibilité de proposer et d’identifier d’autres filières de réemploi / repreneurs pour les matériaux.
Ces propositions devront être validé par l’AMO réemploi et la MOA.
Nous avons la possibilité d’également proposer pour réemploi d’autres matériaux non présents dans le diagnostic ressource.
Dans ce cas, le surcout de la dépose sélective est à notre charge et non de la MOA. Un bordereau attestant de la reprise devra être transmis au MOA.

Déclassement d’un matériau destiné au réemploi

Si le réemploi d’un matériau identifié dans le diagnostic ressources n’est plus envisageable, nous fournirons à la Maitrise d’œuvre d’Exécution de déconstruction une justification comprenant l’ensemble des éléments permettant de justifier ce non- réemploi. Il devra être inclus dans le Bilan de l’Opération de Réemploi.
La valorisation retenue devra impérativement tenir compte de la hiérarchie des modes de traitement suivant et en respect des objectifs fixés dans de la charte chantier environnementale curage:

Préparation en vue de la réutilisation
Recyclage ;
Valorisation matière
Valorisation énergétique
Mise en décharge.

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